Morsang dans l'Histoire

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Du paléolithique supérieur (35 000 – 12 000 av. J.C.) à l’âge de Bronze (env. 3 500 – 1 800 av. J.C.) la vie économique des populations évolue du nomadisme à la sédentarisation avec le développement de l’élevage et de l’agriculture dans les vallées, lieux abrités où les conditions climatiques sont moins rudes.

 

D’après M. BINANT, instituteur à Morsang-sur-Orge et auteur d’une monographie rédigée en 1899 : « L’origine [de la commune de Morsang] est probablement fort ancienne. (…) au cours de fouilles faites sur divers points du territoire pour l’extraction de la pierre meulière au XIXè siècle, de nombreux objets, armes et ustensiles divers de l’âge de la Pierre ont été trouvés et recueillis.

 

Un collectionneur, M. FROVILLE, instituteur, en avait formé avec divers objets analogues de la région, un beau musée annexé à l’école des garçons d’Epinay-sur-Orge. »

Lors des défrichements des années 30 de la forêt de Séquigny, qui a longtemps recouvert une superficie importante à Morsang, on a trouvé des objets de l’époque gallo-romaine : des clefs romaines en bronze et en fer, une meule à bras cassée, un broyeur à grains de l’époque gauloise et une très fine médaille à la Louve.

 

Apparemment on se trouve sur l’emplacement d’une exploitation agricole, favorisée dans le goût des Romains par l’abondance de l’eau et la légèreté du sol. Il y a peu d’informations sur la période séparant l’occupation romaine de l’ère capétienne, sinon que les barbares déferlèrent.

Autrefois, la région s’appelait le HUREPOIX.

En fait, le HUREPOIX n’a jamais été une province, une seigneurie ou une circonscription administrative ou religieuse.

 

On ne trouve donc pas de définition de ce nom dans un document officiel. On sait cependant que cette appellation est ancienne et les topographes, reprenant cette tradition, la font figurer sur leurs cartes depuis le XVI ème siècle.

 

Le nom de HUREPOIX est toujours utilisé par le géographe pour qui le « Plateau de Hurepoix » correspond grossièrement au département de l’Essonne.

 

Depuis le Traité de partage de Verdun (843) la France est aux mains de ducs, de comtes et de centaines de petits féodaux. Hugues Capet, dont le règne débute en 987, n’a en fait de véritable autorité que sur un petit domaine au nord et au sud de Paris : le Hurepoix actuel (donc Morsang) y est inclus.

 

En 987 Hugues Capet offre Morsang-sur-Orge à l’abbaye de Saint-Magloire, qui vont diriger la seigneurie à travers des gérants, pendant 5 siècles. Les  abbés ont droit de haute et basse justice sur les habitants. Ils perçoivent différents impôts : la dîme et le cens.

 

Aux XIV et XV siècles les temps sont très durs : guerre de 100 ans, pillards, impôts plus lourds, dévaluations, peste. De cette activité monastique, demeurent aujourd’hui une bâtisse du XVIè siècle (située à l’angle des rues Marceau et Jean Raynal) et une chapelle dédiée à Saint-Jean, localisée sur l’ancien oratoire, annexe de Sainte-Geneviève.

 

Le domaine de Morsang-sur-Orge, comprenait un manoir édifié à l’emplacement de l’actuel château. Du temps des moines se joue une sourde lutte entre l’abbaye et les officiers royaux.

Morsang va connaître  4 familles de seigneurs jusqu’en 1789 :

  • la famille de Fournicon de 1564 à 1616,
  • la famille de Vassan de 1616 à 1739,
  • la famille Durey d’Harnoncourt de 1739 à 1766
  • la famille de Bertier de 1766 à 1789.

 

Les habitants sont sous leur juridiction. Les seigneurs sont possesseurs du domaine :

  • maison seigneuriale (un manoir, puis un hôtel et enfin le château à partir de 1740, ferme, bois parc etc).
  • Et des terres confiées à des manants qui les exploitent en payant le cens annuel, les paysans ne sont pas propriétaires mais gardent le bénéfice de leurs récoltes.

Le seigneur possède également plusieurs privilèges comme le droit de chasse, de pêche, la corvée, le droit d’aubaine (si un étranger meurt le seigneur hérite), le monopole de la vente du vin à certaines périodes… Le seigneur retire ses revenus de la seigneurie via le cens annuel et une rentre suivant le cas. Ils ont droit de basse, moyenne et haute justice : respectivement les délits mineurs, causes civiles (amendes et châtiments corporels), autres affaires civiles et de police avec le droit d’infliger la mort.

 

Le seigneur n’a de devoirs à rendre qu’au roi et des redevances à verser à l’abbaye de Saint-Magloire.

En 1709 la population de Morsang est 68 feux (foyers de 4 à 5 personnes), 70 en 1784 occupant 44 maisons en propre et 24 à loyer.

Le roi convoque les Etats généraux en 1789, principalement pour résoudre la question du déficit de l’État. Il est demandé de remplir partout des cahiers de doléances. Les Morsaintois demandent :

           La suppression de tous les impôts remplacés par un seul, assis sur les biens-fonds personnellement, le commerce et l’industrie et qu’il ne soit établi que du consentement libre des états généraux

  • Le droit d’utiliser la forêt pour leurs bêtes et eux-mêmes et de tuer les nuisibles pour les récoltes
  • La lutte contre le marché noir
  • L’établissement d’un droit d’école avec gage et le paiement du curé.
  • Ils dénoncent : le pouvoir abusif du seigneur de Morsang, le comte Bertier qui a fait augmenter les impôts et chasse dans les communs

Le 22 juillet 1789 : le comte Bertier, seigneur de Morsang est massacré à Paris alors qu’il n’a pas voulu quitter la France. C’est la fin de la seigneurie de Morsang, qui datait de 800 ans.

C’est la commune qui  naît : les lois des 14 et 22 décembre définissent cette dernière comme une société de citoyens unis par des relations locales.

Le premier maire à être élu en 1790 est François Mauge, boulanger. Il doit s’occuper de la petite délinquance, de l’école, des chemins, gérer les listes électorales, être en liaison avec les autorités supérieures.

En 1790 la population de Morsang est de 325 habitants

La loi sur les biens nationaux concerne la famille Bertier de Sauvigny et la famille de Vienne à Morsang. 

En mars 1793, suite à la menace des armées contre-révolutionnaires, notamment en Vendée, la Convention institue un comité de surveillance de 12 membres qui détient le pouvoir local. Il est chargé en particulier de faire appliquer la loi des suspects et de veiller à ce que chacun possède son certificat de civisme. Dans le grand mouvement de déchristianisation le curé de Morsang abdique en novembre et remet ses lettres de prêtrise au District de Corbeil pour envoi au Comité d’Instruction publique.

En 1794 la constitution de l’an III décide de remplacer les communes par un regroupement de 5 200 entités cantonales, la même année sur un autre plan, en mars 1794 se tient la Fête des Martyrs de la liberté célébrée dans l’église transformée en Temple de la raison.

La période se caractérise par une première montée en puissance de l’administration communale et l’arrivée de l’exploitation industrielle des carrières dans la deuxième moitié du siècle

En 1800, les communes retrouvent leurs municipalités mais maires et adjoints sont nommés par le préfet.

 

En 1807 Napoléon instaure le cadastre dans toute la France, méthode plus équitable que sous l’Ancien Régime afin de recenser les propriétés foncières de chacun et donc de lever l’impôt. Au recensement de 1817 il apparaît qu’il y a 3 enfants en moyenne par famille.

 

En 1828 la commune construit un local pour la pompe à incendie.

 

En 1830 : les habitants de Morsang participent aux élections municipales. Trois ans plus tard, c’est le vote de la loi Guizot qui oblige les communes à ouvrir une école élémentaire publique, ni gratuite à part pour les indigents, ni obligatoire. la formation des instituteurs est mise en place, l’école normale de Versailles est ouverte. A Morsang, l ‘école est déjà payée par la commune mais il y a un problème de bâtiment.

 

En 1849 il y a une épidémie de cholér qui fait 110 000 morts en France. On compte 38 décès à Morsang : enfants, adultes, vieillards…La vieille école adossée au clocher de l’église est vétuste et insalubre et une nouvelle mairie-école est construite et inaugurée en 1849.

 

En 1876 est ouverte l’école des filles suite à la loi Dupuy de 1867 qui oblige les communes de plus de 500 habitants à construire une école de filles. Le salaire de l’instituteur est toujours payé par la commune jusqu’en 1881-1882 date à laquelle les lois Ferry instituent le salariat des instituteurs par l’État. L’école gratuite, laïque et obligatoire est instaurée.

 

En 1848 le suffrage devient universel pour les seuls hommes de plus de 21 ans, on passe de 250 000 à plus de 9 millions  d’électeurs en France. Jusque là le suffrage était censitaire : on votait selon ses revenus. Ils sont 129 à Morsang et votent massivement pour Louis-Napoléon Bonaparte comme président. Le suffrage universel est également instauré pour les communes mais Bonaparte le supprime dès 1852, année qui voit la population approuver massivement le régime impérial.

 

De 1852 à 1871 Joseph-Louis Maurel est maire de Morsang. Il rénove les routes, paie les dettes, rénove le presbytère et répare l’église. A noter que des sommes sont empruntées à des particuliers pour construire la mairie.

 

En 1863 la commune créée un bureau de bienfaisance pour venir en aide aux nécessiteux.

 

En 1870 les dépenses d’éclairage sur Morsang s’élèvent à 600 francs (35 francs en 1860) auxquelles il faut ajouter le salaire de l’allumeur de réverbères (160 francs).

 

En 1870 la commune construit le lavoir municipal.

 

En 1873 est votée la création de la bibliothèque municipale.

Dans le même temps du premier essor de l’institution communale, se développe le temps des carriers à Morsang-sur-Orge. Les premiers arrivent en 1833 sur la ville. Des étrangers comptent parmi ceux qui viennent creuser la terre pour extraire la meulière utilisée dans les constructions : habitants des pays du Nord, Autrichiens, Italiens en grand nombre, mais aussi des Français locaux et d’autres départements. Beaucoup s’installeront définitivement à Morsang. A partir du milieu du XIXème siècle l’extraction de la meulière s’industrialise. Des machines remplacent l’extraction par les hommes. Les carrières, au lieu de gisements séparé, sont ouvertes sur des fronts de plusieurs centaines de mètres. La productivité est multipliée par 2,5 par ouvrier. Le transport de la meulière, qui passait par la traction animale et les rivières (port sur la Seine de Viry-Châtillon), se fait désormais par chemin de fer. Il faut dire que les besoins augmentent, notamment sous l’impulsion des travaux du baron Haussmann à Paris : grandes avenues, parcs, équipements, constructions. Tous ces travaux ont entraîné la nécessité d’ouvrages d’art, de tunnels, de galeries souterraines : métro, immeubles, prison de la Santé, magasins généraux, murs de soutènement, ensembles architecturaux…La meulière sert aussi à construire des pavillons sur la commune. Cette exploitation intensive transformera le visage de la ville car il est plus rentable pour les paysans de louer leurs terrains aux carriers que les cultiver.

 

Entre 1870 et 1900, on a extrait 2 millions de mètres cubes de pierre environ du sous-sol de Morsang, la quasi-totalité transportée à Paris. L’urbanisation par lotissements, suivant un plan, a immédiatement suivi l’exploitation des carrières. La population passe de 428 habitants en 1852 à 1 023  en 1901. Le maire élu en 1896, régisseur d’un des grands propriétaires de la forêt, saccage cette dernière avec les autres propriétaires pour l’exploitation des carrières. A noter que Morsang est le plus grand centre d’extraction de la région.

 

 

A la fin du siècle en 1896 la population de Morsang de 838 habitants et 142 étrangers. On compte beaucoup de carriers et de maçons. Les fonctions créées par le conseil, le préfet ou autre sont les suivantes : instituteur, institutrice, curé, vicaire, garde champêtre, cantonnier. Les métiers sont les suivants : boucher, boulangers, carabetiers, cafetiers, coiffeurs, épiciers, marchands de vin, maréchaux-ferrants, Tisserand…Les mariés peuvent se séparer.

           La suppression de tous les impôts remplacés par un seul, assis sur les biens-fonds personnellement, le commerce et l’industrie et qu’il ne soit établi que du consentement libre des états généraux

  • Le droit d’utiliser la forêt pour leurs bêtes et eux-mêmes et de tuer les nuisibles pour les récoltes
  • La lutte contre le marché noir
  • L’établissement d’un droit d’école avec gage et le paiement du curé.
  • Ils dénoncent : le pouvoir abusif du seigneur de Morsang, le comte Bertier qui a fait augmenter les impôts et chasse dans les communs

En 1906, la population de Morsang s’élève à 973 personnes. Elle s’élèvera à 3 611 habitants en 1936. Cela donne la mesure des transformations de la ville.

La guerre éclate en 1914, elle durera jusqu’en 1918. Durant cette période, la production des paysans de Morsang est réquisitionnée en partie pour l’effort de guerre contre des prix réglementés. La centralisation gouvernementale s’oppose aux libertés communales. À la fin du conflit, 72 Morsaintois ont été tués sur le champ de bataille ou ont été portés disparus (pour une population de 1 025 habitants en 1911).

En 1920, Alfred, le frère de Georges Clémenceau, est propriétaire d’un pavillon à Morsang. Lors de l’inauguration du Monument aux Morts, un discours est prononcé par Charles Reibel sous-secrétaire d’État à la Présidence du Conseil.

Urbanistiquement, la première partie de l’entre-deux-guerres se  caractérise par une profonde mutation urbaine de la ville qui voit fleurir des lotissements : ils s’appellent « Cure d’air, Mon jardin, Tout va bien, Mon rêve, L’Epargne, L’avenir, Les Hêtres, Parc Beauséjour, Nos Efforts, les Marronniers etc… ».

Les lotissements couvrent le territoire de la commune et se substituent à la forêt, aux terres de culture et aux carrières de meulière. C’est l’explosion démographique à Morsang. Les travailleurs parisiens viennent s’y installer, dont beaucoup d’ouvriers qui construisent leur première maison. La mairie doit gérer l’électrification et la création de nouveaux équipements scolaires comme la nouvelle mairie-école inaugurée en 1921 rue Jean-Raynal et l’école Ferdinand-Buisson en 1935. Mais la commune ne possède pas les moyens juridiques nécessaires à la maîtrise de son expansion et à la solution des problèmes sociaux de l’heure. Ils sont entre les mains de l’État, même s’il allège sa tutelle sur les communes en 1926.

Pour la petite histoire, la mairie reçoit le téléphone en 1922 et achète d’occasion une machine à écrire Underwood en 1929.

En 1940 des combats entre armée allemande et armée française se tiennent dans la  ville.

 

Le 14 juin 1940 le maire Hubert Louvat annonce : « La population est invitée à évacuer la commune dès que possible ».

 

Commence l’exode de plusieurs Morsaintois vers le Sud. La plupart reviendront sur Morsang après quelques semaines.

 

Le 15 juin 1940 les troupes d’occupation s’installent, ainsi que leurs chevaux dans plusieurs demeures et le château : ils édictent plusieurs restrictions draconiennes, par exemple la kommandantur menace du Conseil de guerre les habitants qui osent critiquer les troupes allemandes.

 

Entre 1940 et 1944 la ville est soumise aux rigueurs de l’occupation allemande (restrictions, réquisitions, rationnement , Service du travail obligatoire).

 

D’août 1941 à septembre 1944 l’administration communale est dirigée par des hommes nommés par le gouvernement de Vichy.

 

 

Dans la nuit du 20 au 21 avril 1944 : une forteresse volante de la Royal Air Force s’écrase sur le stade de Morsang.

 

Le 21 août 1944, les résistants connus sous le nom du commandant Barré et Chauvin sont torturés et exécutés d’une balle dans la nuque par les nazis. Un passant, Jean Dussart, est également exécuté.

 

 

Le 7 septembre 1944 est marqué par l’installation du Comité de Libération de la Commune de Morsang qui prend en charge l’administration de la commune à la suite des Vichyssois. Il est dirigé par Alexandre Christophe, communiste. Ce dernier est élu maire 10 jours plus tard par un conseil municipal non-élu, représentatif des mouvements de Résistance de Morsang-sur-Orge.

Alexandre Christophe est élu maire en 1945 et en 1947.

 

La période d’après-guerre est difficile avec des rationnements qui se poursuivent et la reconstruction d’un pays ruiné et en partie dévasté.

 

En 1953 Marie Geoffroy succède à Alexandre Christophe. Sous son mandat la ville va profondément se transformer et sa population va plus que doubler, passant de 5 000 à 11 527 habitants.

 

Avec notamment l’ouverture de l’autoroute du sud, c’est une période de construction d’habitats collectifs (plusieurs centaines de logements HLM et de copropriété créés chaque année), d’équipements (écoles M. Cachin en 1954, Joliot-Curie en 1957, agrandissement de Jean-Jaurès en 1958, agrandissement du groupe scolaire Buisson en 1959, équipements sportifs, sociaux) acquisition de terrains en 1956 pour la construction de plusieurs établissements scolaires )

Sur la période la population passe de 11 527 à 20 156 habitants.

En 1965 Geneviève Rodriguez est élue maire, elle va le rester 31 ans.

La Ville poursuit sa politique d’équipement :

  • en 1967-1968 sont construites les écoles Robespierre et Henri-Wallon,
  • en 1971 le groupe scolaire Courbet,
  • en 1972 la maternelle Pergaud. La construction de pavillons sur le domaine forestier et la construction d’habitats collectifs se poursuivent.

La municipalité lutte dans le même temps afin que le parc du château ne soit pas urbanisé par les promoteurs. Dans le même temps la Ville devient propriétaire du château en 1975.

Le 19 mars 1977 Mme Geneviève Rodriguez est réélue maire.

En 1981 les lois de décentralisation sont votées. Elles comprennent l’allègement de la tutelle de l’Etat sur les actes des communes.

 

Les villes ont de nouvelles attributions : Plan d’occupation des sols, délivrance des permis de construire…

6 mars 1983 : Geneviève Rodriguez réélue maire

Le 28 septembre 1984 le  Conseil municipale arrête son Plan d’occupation des sols, symbole de la prise en main du destin de la commune par son conseil municipal.

 

Désormais le devenir de Morsang-sur-Orge est planifié selon les orientations politiques de la mairie.

 

La ville compte 20 302 habitants.

 

En 1991 Geneviève Rodriguez interdit un lancer de nain dans une discothèque de sa commune.

C’est le début d’un long marathon judiciaire qui se conclura par un célèbre arrêt du Conseil d’Etat du 27 octobre 1995 . Ce dernier donne raison à la commune en lui reconnaissant le droit à statuer sur une atteinte à la dignité humaine, considérée comme un trouble à l’ordre public. Ceci même en l’absence de circonstances locales particulières.

 

 

La même année se tient une concertation autour de la ZAC du Bois-Pommier et de 20 000 mètres carrés de Zone d’activités.

 

En 1993, 10 ans après le premier POS, un nouveau est élaboré dans la concertation puis adopté. Il faut savoir que 65% des habitants se sont renouvelés depuis 1975.

On a assisté à une perte de population depuis 1982 par solde migratoire négatif et par manque de logements face au desserrement (le nombre de personnes par logement baisse).

 

A noter que l’INSEE comptabilisait en 1990 3 036 emplois sur la ville. Il manque du petit commerce de qualité.

 

Le nouveau POS est nécessaire pour que la commune maîtrise son urbanisme et son développement : construire des logements pour les jeunes, préserver les espaces verts…                        

Une opération de revitalisation du cœur historique de la ville est réalisée entre les années 90 et 2000 avec la création de logements, de commerces et d’équipements publics fin de la mue au printemps 2013.

En 1993 on compte 1 021 chômeurs à Morsang.

Marjolaine Rauze succède à Geneviève Rodriguez au poste de Maire en cours de mandat, en 1996.

 

L’année 2003 marque l’achèvement de la rénovation du stade Léo-Lagrange, en 2007 a été inaugurée une médiathèque au sein du Château et en 2008 dans le Vieux-Bourg, le Théâtre de l’Arlequin entièrement rénové a été ré ouvert.

 

 

2010 : lancement de la transformation du POS en PLU, lancement des travaux de l’EHPAD ouvert en 2012, dernier ilôt de la ZAC, d’ici à 18 mois Morsang aura son cœur de ville tant atendu.  Construction de la cuisine centrale au printemps 2012.

 

En 2014 l’aménagement de la place de la Griblette se poursuit.

 

Janvier 2016 : livraison d’une partie de la nouvelle résidence HLM du Progrès et fresque sur la liberté d’xpression réalisée par des habitants rue du docteur Roux.

 

Au programme pour 2016 : l’aménagement de la place de la Gribelette, l’agrandissement de la maternelle Cachin avec l’ajout notamment d’une nouvelle classe, le remplacement de la pelouse synthétique du stade

 

15 septembre 2016 : le Conseil municipal vote le Plan local d’urbanisme après un travail citoyen de 6 années. L’évolution de Morsang a été maîtrisée + 1000 hab en 40 ans et le but est de continuer sur cette pente.

Ses objectifs : ne pas laisser les mains libres aux promoteurs dans la mesure du possible, une évolution maîtrisée :  25% de HLM à maintenir, 11% d’espaces verts, favoriser le développement des commerces place et boulevard de la Griblette, route de Corbeil avec activités, préserver le patrimoine.

Il faut compter avec la pression de l’État qui, via le Schéma directeur de la région Ile-de-France, veut densifier, notamment autour des gares. Celle du tram-train T12 est concernée.

 

La municipalité, dans le PLU, souhaite préserver le côté pavillonnaire malgré les évolutions.  Par ailleurs, la zone pavillonnaire du plateau reste inconstructible sauf quelques parties.

 

1er mai 2017 l’ex-territoire du Val d’Orge soit 10 villes, passe en régie publique pour la gestion de l’eau.

 

2017 : livraison de la nouvelle place de la Griblette.

 

Années 2010 : rénovations des résidences HLM de la ville

 

2019 : la municipalité fait part de sa volonté que la population de la ville se situe entre 20 000 et 25 000 habitants d’ici 2025.

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