Le Parc
Un texte datant de l’an 980 atteste de la présence « d’un mesnil appelé Murcent (ceint de murs), avec d’abondantes prairies », dotation de Hugues Capet à l’abbaye St-Magloire de Paris. Les moines vendent les terres et les propriétaires du Parc et du Château se succèdent. Vers 1814, Ferdinand Berthier de Sauvigny entreprend la transformation du Parc à la française en Parc à l’anglaise avec différents aménagements notamment la grotte, le cours d’eau, des plantations et le creusement de l’étang romantique. C’est en 1946 que l’Association diocésaine de Paris achète le Parc, les activités agricoles commencent avec les séminaristes. En 1948, l’Orge est canalisée pour favoriser l’évacuation rapide des eaux vers la Seine. En 1971, c’est la fin des activités du séminaire, l’archevêque de Paris vend le Parc à la société HLM de l’Essonne. C’est à ce moment qu’une lutte de Morsaintois commence contre la construction de logements. Le département devient propriétaire du Parc début 1973. Dès 1975, constitution du Syndicat Intercommunal du Parc pour sa gestion et creusement du grand étang en 1976. L’ouverture au public se fait à partir de février 1977. Aujourd’hui le Parc est géré en partie par l’Agglomération Cœur d’Essonne, la ville de Morsang-sur-Orge, et le Syndicat de l’Orge.
Autrefois canalisée, elle reprend petit à petit son cours grâce au réaménagement des berges naturelles par le Syndicat de l’Orge. Ses abords sont composés d’aulnes pour lutter contre l’érosion et maintenir les berges. Le Syndicat a beaucoup contribué à la dépollution des eaux du Parc et continue sa surveillance.
Dominée par les graminées on y trouve également d’importantes stations de trèfles des prés, de pâquerettes et de pissenlits. Ce milieu est géré en fauche tardive pour respecter le cycle de développement de la flore et de la faune.
Ce milieu intéressant accueille une faune particulière et une large palette d’espèces végétales diversifiées où libellules, batraciens et papillons se reproduisent librement sans intervention humaine.
Lieux d'intérêt
Les Arbres Remarquables sont des arbres exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ce platane (platanus hispanicus) de près de 200 ans a reçu, par l’association A.R.B.R.E.S, le label « Arbre Remarquable de France » en juin 2009. Ce label est un engagement d’entretien, de sauvegarde et de mise en valeur de l’arbre, considéré comme patrimoine naturel et culturel. Sa forme en cépée résulte d’une sélection des meilleurs rejets par les jardiniers pour un jardin paysager au goût de l’époque. Cet arbre a également reçu un label de la Région Île-de-France
Le grand étang était autrefois une prairie inondable. Creusé en 1976 pour l’extraction de granulat et la constitution d’un bassin de rétention des crues de l’Orge, il recueille aujourd’hui la majeure partie des eaux pluviales du plateau. Il fait le bonheur des sociétés de pêche qui veillent sur les deux étangs
L’étang romantique a été creusé entre 1780 et 1811. Il permettait le canotage, occupation très en vogue à l’époque.
Le bois mort joue un rôle majeur dans l’éco-système forestier : il sert d’habitat à de nombreuses espèces animales. Il est source de nourriture pour les décomposeurs de bois comme les insectes xylophages. Le bois ainsi décomposé se transforme en humus et fertilise le sol.
Les arbres à cavité sont des habitats pour de nombreuses espèces car ils offrent abri, nourriture et permettent la nidification de certaines espèces d’oiseaux comme les pics ou les mésanges ainsi que cinq espèces de chauves-souris.